Group Patricavier, mon blog, est une partie de mon histoire, que j’ai le plaisir de partager avec tous ceux qui voudront bien.
Retour en 2001 …
Je venais de franchir, ce qui me semblait être une marche d'escalier, pour laquelle j’ai beaucoup donné. Un défi, un devoir, une préoccupation majeure… tout ce que vous voudrez ! J’avais essuyer un 1er échec l’an dernier, et je ne pouvais imaginer un 2nd échec.
La terminale C, l’unique de notre lycée, l’élite du lycée ; et le prof de Physique qui répétait sans cesse : « On est pas en Terminale C par hasard » Tout ceci mettait la pression. Pendant cette année là, je me suis concentré sur un examen comme jamais je ne l’avais fais dans le passé, et comme je n’imaginais pas le faire davantage.
De tout mon parcours scolaire, la chimie était une matière magique, mais je suis arrivé à assimiler près des ¾ du programme de terminale.
Et puis… le jour béni est arrivé ! Un coup de fil de la capitale, où les résultats sont publiés en premier m’annonçait mon admissibilité… Ouf ! Ouf ! vous pouvez imaginer mon soulagement.
« Le mythe du Bac C était brisé ». A ce point de l’histoire de ma vie, je dois mentionner des personnes, à mes côtés, avec lesquels j’ai bataillé :
- Lourdes KIFOUANI -- actuellement en 7ieme (INSSA de Brazza)
- Pamela DOMBET --actuellement Etudiante en Imagerie Médicale (Cotonou)
Deux Battantes, et amies proches, de la 2nde en terminale, avec lesquelles j’ai longtemps résolus des exercices de mathématiques et Physique, et qui bientôt termineront leur cycle respectif en Médecine.
(Clin d’œil les filles !!!)
Avec l’obtention de mon Bac, j’ai cru me débarrasser de la plus grande difficulté de ma vie… illusion ! Je venais de franchir la porte d’un environnement plus complexe et difficile : L’après Bac.
Mon projet
Je n’ai pas la chance d’être un surdoué de l‘informatique de la trempe de Kevin Mitnick ou de William Gates… Je n’ai pas non plus la prétention de remodeler l monde de l’informatique. Je me considère tout simplement comme un passionné, comme on en trouve un peu partout sur le continent, qui aimerait apporter sa modeste pièce à cette toile qui se tisse à partir de nombreux du globe dont Pointe-Noire. à l’essor de l’informatique dans sa ville.
Devrais-je parler de projet, d’avant-projet ou d’une nébuleuse dans mon esprit ???
je ne sais trop…
Mon intension serait de monter un bibliothèque de livres informatiques pour les nombreux étudiants et passionnés autodidactes de mon genre.
L’UVA (Université Virtuelle Africaine) une initiative fort intéressante, mais qui reste fabuleuse pour un trop grand nombre d’entre nous…
Je ne vais pas rejoindre la horde des afro-pessimistes, mais la réalité est que sans infrastructures adéquats et accessibles à tous, Internet ne nous sert pas à grand-chose, si ce n’est consulter nos e-mails et utiliser la messagerie instantanée.
Donc, en attentant que Internet ne devienne une chance pour les nombreux jeunes de Pointe-Noire, je propose l’alternative qu’est le livre ; le livre qui ne coûte pas des centaines de milles de francs CFA, qui reste utilisable lors des très régulières coupures en fourniture électrique dans la ville, et que même les intempéries ne peuvent perturbées… mais qui ne demande qu’à être respecter, bien conserver et bien exploiter par le lecteur.
-Aide aux étudiants en formation
Les instituts privés pullulent dans ma ville et des jeunes motivés, qui se posent des questions qui ont faim d’apprendre sur l’informatique sont de plus en plus nombreux… mais ne savent ou trouver l’information.
Partant d’un constat et de celle de nombreux amis, les instituts privées de la place, pour la plupart en tout, poursuive un but lucratif plutôt que de former des jeunes compétences.
-Permettre la veille technologique
Sur la douzaine d’étudiants en année de BTS que nous étions, la moitié n’a pas encore réussi à s’insérer professionnellement. Trois ont immigrer pour continuer faire leur second cycle. Trois on trouvé un emploi ; En attendant leur jour de grâce, les autres restent encore sur le bord de la route. Et pour ces derniers, à défaut d’une reconversion ou de créer une micro entreprise (chose plus concevable, théoriquement que pratiquement) Il est important pour ceux-ci de cultiver et d’accroître les connaissances en attendant leur insertion sur le marché de l’emploi. Il est important aux anciens étudiants de se maintenir, se former, et recycler autant que possible… En un mot faire de la veille technologique.
-Réduire la fracture numérique
Jacques BANJAO, africain du Cameroun, chef de projet chez Microsoft, a lancé l'Université Virtuelle Africaine (UVA) une initiative fort intéressante ... Mais qui dans une certaine mesure, reste fabuleuse pour un trop grand nombre d’entre nous…
Les universités d'Etat, avec lesquelles l'UVA collaborent sons essentiellement concentrés dans les capitales africaines, où ne réside pas le plus grand nombre d'étudiants potentiels.
Dans ma ville, l'université d'Etat n'a encore aucune structure, et c'est certainement c'est l'une des raisons majeures de la prolifération d'instituts et d'universités privés.
Je ne vais pas rejoindre la horde des afro pessimistes, mais la réalité est que sans infrastructures adéquats et accessibles à tous,
Internet ne nous sert pas à grand-chose, si ce n’est à consulter « expresso » nos e-mails, le bref de temps que l'on y est connecté… et que « Internet n’est pas une chance pour l’afrique » … La négation de son concept développé, et qui est le titre de son livre intitulé : « Internet une chance pour l’Afrique »
Internet offre des grandes possibilités pour apprendre et se former, mais pour la plupart nous avons un « temps d’exploration » trop limité à Internet pour le faire : manque d’équipements, prix exorbitant…
A l’heure de la fibre otique, du haut débit, (ATM, D-DWMA…) plusieurs points du continent, dont le mien restent en marge. De nombreuses régions sur le continent ne profite pas de l’apport des liaisons par les câbles transatlantiques acheminant les bits à très grande vitesse… Les rayons informatiques (comme beaucoup d’autres) des librairies sont presque toujours vide par ici, ou bien portent des étiquettes d’un prix dissuasif pour les lèche-vitrines de ma catégorie …
Un argument qui est peut être de faible poids (toujours partant d’un constat personnel) : le contenu d’une grande maison d’éditeur est plus fiable que informations parfois contradictoire que l’on trouve sur Internet ; il n’est toujours facile de se retrouver dans l’énorme et incalculable masse informationnelle que constitue le Web. Pour affiner ses recherches et pouvoir trouver du bon, il faut de la patience, et donc du temps… le temps à passer sur le web, justement c’est qui manque. Pour la majorité le temps d’une connexion se paye à l’heure (dans un cybercafé).
Donc, en attendant que Internet ne devienne véritablement une chance pour les nombreux jeunes de Pointe-Noire, je propose l’alternative: le Livre.
Le livre qui ne coûte pas des centaines de milles de CFA, qui reste utilisable lors des très réguliers et récurrents problèmes de fournitures d'énergie électrique.
Le livre, à la différences des ondes Hertziennes, que même les intempéries les plus violents ne peuvent perturber, et mais qui ne demande qu’à être respecté, bien conservé et bien exploité…

